La Fabrication distribuée
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S'acculturer[modifier | modifier le wikicode]
Ouvrir les boîtes noires - Lecture par Camille Bosqué de l’essai Open design. Fabrication numérique et mouvement maker[modifier | modifier le wikicode]
"Dépasser la perspective linéaire de l'élaboration technique pour encourager un modèle tourbillonnaire dans lequel des conceptions nouvelles émergent de n'importe quel point du réseau."
L'hypothèse qui guide la première partie de l’ouvrage affirme que l'ensemble des technologies et des pratiques qui permettent de produire des objets grâce à des outils numériques (comme l'impression 3D, la découpe laser, etc.), ne se limite pas seulement à transformer la manière de fabriquer des choses. La fabrication distribuée entraîne également une évolution plus large dans trois domaines principaux :
- Les langages : La fabrication numérique exige de nouvelles façons de penser et de décrire les objets à produire. Cela implique des langages de conception spécifiques (comme les logiciels de CAO – Conception Assistée par Ordinateur), mais aussi un vocabulaire technique et pratique inédit, lié à ces outils numériques.
- Les gestes : Les outils numériques changent les pratiques et les gestes du « faire ». Alors que les gestes traditionnels (sculpter, forger, coudre) prédominaient dans l'artisanat classique, les gestes modernes impliquent désormais des actions nouvelles telles que programmer une machine, manipuler une interface, ou encore organiser des données pour contrôler des robots ou des imprimantes. Ces gestes s’éloignent parfois du « contact direct » avec la matière.
- Les outils : La fabrication numérique repose sur des outils innovants qui transforment la chaîne de production. Ce ne sont pas seulement des machines, mais aussi des logiciels, des plateformes collaboratives et des algorithmes qui viennent bouleverser les pratiques traditionnelles. Par exemple, un logiciel permet aujourd’hui de concevoir un objet de manière paramétrique, en ajustant ses dimensions ou sa forme grâce à des calculs automatisés.
En résumé, la fabrication numérique n’est pas seulement une nouvelle méthode de production, mais un moteur d’innovation qui transforme nos façons de concevoir, de créer et de manipuler les objets.
L'ouvrage explore ensuite plusieurs enjeux que doivent intégrer les lieux qui souhaitent s'intégrer dans ce mouvement :
- La question de la standardisation
- La culture du hack
- La documentation en ADN
- L'(in)accessibilité des pratiques et métiers
- Les réseaux de lieux
Enfin Camille Bosqué questionne la vocation unique mais encore floue du designer dans les bouillonnements et les pratiques diffuses des communautés d'amateurs. Son rôle s'orienterait vers celui d'un accompagnateur, d'un passeur ou d'un stimulateur bienveillant dont les préoccupations s'attacheraient à une forme de frugalité et d'économie de moyen encore trop absente des préoccupations de certains makers.
Passer à l'action - Guides et méthodes[modifier | modifier le wikicode]
Boîtes à outils[modifier | modifier le wikicode]
Les parties prenantes[modifier | modifier le wikicode]
GT Fabrication Distribuée - Groupe de travail du RFFLABS et de l'Association nationale des tiers-lieux. C'est là que ça se passe.